Avant-hier, distribution de nourriture et autres, ok. Mais l'hôpital était vraiment décevant.
Après avoir préparé plein de paquets de thé, riz et autres, gros coup de blues. L'équipe de ces derniers jours me manque.
Mon ami libanais Charbel avec qui je m'entendais si bien, a finalement pris son avion (après avoir changé 2 fois le jour même). J'adorais nos conversations semi anglais-français, et puis il avait même ramené du hummus. Hummm (il m'a fait cadeau d'une boîte Héhé, adorable)
J'ai pu voir Bijaya pour l'hôpital, j'étais contente. Et j'ai croisé par hasard Elena, on a pu échangé nos numéros. Mais le groupe me manque.
Finalement, je décide d'aller à l'hôpital le plus proche de l'hôtel, leur proposer directement mon aide: je prends une carte, c'est le Manomohan hospital à 10 mn de marche, Let's go!
Et là, surprise, réponse des plus simples: je peux rencontrer le directeur le lendemain (jeudi) à 10h30 pour en discuter.
Jeudi, je suis donc au rendez-vous. Le directeur n'est pas dispo. C'est le Népal. Mais je rencontre un semblant de DRH qui me demande de rédiger une lettre de motiv', ce que je fais en direct dans mon anglais si parfait. Il me dit donc qu'il me rappelle dans 1 heure pour me donner la réponse du directeur. Un appel, 4 heures plus tard. C'est le Népal. Ils aimeraient que je vienne dimanche matin 9h30 pour visiter les personnes qui dorment encore sous des tentes, si j'ai bien compris. Ok.
Entretemps, j'avais quand même prévu de quitter Kathmandu pour l'éco-village d'une fondation qui "recrute" des volontaires pour aider à la construction de maisons provisoires pour les victimes. Je vous passe ma galère pour atteindre ce village, Chalnakhel, qui n'est normalement qu'à 40 minutes de Kathmandu.
Arrivée sous la pluie et de nuit dans un village perdu, petit moment d'angoisse, mais je demande à une petite supérette, ils m'amènent jusqu'à la porte de la fondation.
Et aujourd'hui, on a bien construit des maisons provisoires dans un village détruits!